Le mois de Ramadan discipline nos âmes par le jeûne, nos volontés par la patience et purifie nos biens par la Zakat al-Mâl et la Zakat al-Fitr. Cela nous rappelle ainsi que les nécessiteux ont droit aux bienfaits qu'Allah nous a accordés. Par conséquent, le mois béni de Ramadan est une période d’éducation et de paix au cours duquel la foi, les adorations, la moralité et la fraternité sont renforcées.
Le désir de gloire et d'honneur est un sentiment qui existe dans la nature humaine. Les personnes qui n'ont pas atteint une certaine maturité spirituelle essaient de satisfaire ces sentiments avec leur appartenance ethnique. Ils considèrent l'unité raciale du sang comme une cause de supériorité. Ils se croient supérieurs aux autres peuples et les méprisent.
La vie d’une personne est littéralement un test. Cette épreuve se manifeste parfois par la peur et la faim, parfois par le manque de biens et d’argent, et parfois par la vie. En plus de tout cela, la plus grande épreuve pour l’homme est l’épreuve qu’il traverse à travers son âme bestiale que l’on appelle “nafs”. Notre Prophète (saw) a décrit cette épreuve comme le grand jihad. En effet, le nafs ordonne toujours le mal à l'homme.
Les Trois Mois nous préparent tant physiquement que spirituellement au mois de Ramadan. Avec les nuits de Rajab et de Mi'raj, nous nous rappelons notre servitude à l'égard de notre Créateur. Avec la Nuit de Bera'ate, nous demandons pardon à Allah (azwj). Pendant le Ramadan, nous disciplinons nos âmes en jeûnant, remplissons notre responsabilité financière en donnant la zakat al-fitr et la zakat al-mal, et nous sommes récompensés par les innombrables bénédictions d'Allah pendant la fête.
L’islam considère l’homme comme un être social et responsable, et lui a donné des responsabilités individuelles et sociales. L'un de ces devoirs est le sentiment de solidarité et de fraternité. Pour cette raison, c'est un devoir à la fois religieux et humain de penser au monde et à la société dans lesquels nous vivons et de nous soutenir matériellement et moralement.
Aujourd’hui, nous sommes une fois de plus confrontés à une grande épreuve. Lorsque les horloges indiquaient 02h14 dans la nuit de dimanche à lundi, le tremblement de terre de magnitude 7.7, dont l'épicentre était situé à Kahramanmaraş, a causé de lourds dégâts dans les provinces environnantes et en Syrie. Nous avons perdu beaucoup de nos gens. Bâtiments effondrés, villes en ruines, personnes sous les décombres… ces terribles images que nous avons tous vues nous ont tous touché.
Les savants ont généralement donné le sens de la “crainte d'Allah" à la taqwa. Bien que le mot taqwa comprenne le sens de la peur, il ne signifie pas avoir peur de quelque chose de terrible, mais s'abstenir de blesser le cœur d'un être cher. C’est donc l’attention porté au respect et à la responsabilité envers son Créateur. Dans ce cadre, nous avons des savants qui ont expliqué que la taqwa était en fait “la conscience de la responsabilité envers Allah”.
